« Garry John Williams est né à Calgary (Alberta), en 1956. À l’âge de 18 ans, il s’inscrit au « College of Art » de Calgary où il obtient une maîtrise en céramique. En 1979, il reçoit une bourse d’études qui l’amène à Banff (Alberta) où il poursuit ses recherches en céramique. Il est le premier vice-président de l’Association des Potiers albertains et membre du Comité national des céramistes pour l’année 1984. De 1978 à 1984, Garry John Williams participe à 13 expositions de groupe qui sont présentées principalement en Alberta, en Ontario et au Québec, et expose ses œuvres en solo à trois reprises.
Pour Garry John Williams, la sculpture doit toujours créer une nouvelle idée, tout en conservant son noyau, son cœur, appris et acquis du passé. Pour maintenir son noyau, la créativité de l’artiste doit se marier à un médium artistique. La nature est l’environnement qui inspire les émotions, et les émotions, elles, son sujet. D’autre part, sa vision créative d’une idée ou d’une émotion doit être transformée à travers un médium choisi, avec lequel chaque artiste doit être en contact direct. Ainsi, chaque sculpteur crée dans son esprit une réalité nouvelle, en fonction du médium. »
« J’adore sculpter des formes humaines ou animales. Elles deviennent des souvenirs d’enfance transposés dans la matière. D’ailleurs, le choix des matériaux est aussi important que le sujet lui-même. « Coureur des bois », ma sculpture pour le Symposium, est faite en ciment et en acier de façon à créer un fort contraste entre l’idée et la représentation. Le loup, figure mythique de la vie en forêt, retrouve dans ma sculpture la saveur folklorique d’une légende mystérieuse. »
Références :
Olga Debiencourt et Luc Saint-Hilaire, Rendez-vous international Sculpture 1984 [programme], Saint-Jean-Port-Joli, Corporation du Congrès international de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli 1984, 1984.
Corporation du Congrès international de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli 1984 (documentation interne).
Collections :
Est-Nord-Est, résidence d'artistes
Musée de la mémoire vivante (Photographe : Julianne Pesant-Tremblay)