« Daniel Pestel habite Paris et son atelier est à Chars en France. Qu’elles soient monumentales où de formats plus intimes, ses constructions abstraites possèdent une puissance particulière liée aux formes massives et à l’élan vertical. Ses œuvres ont parfois cette force intrinsèque des monuments archaïques. »
« J’ai posé la grume du pin, tête en bas pour avoir l’idée de racine vers le haut. Je l’ai dissociée en deux parties. La partie haute de cette sculpture traduit l’enjambement de la couleur sur le motif. Cela donne un jeu de formes en déplacement qui s’ouvre vers le haut et à l’horizontal. Voie spirituelle et voie matérielle conjuguée. Voies de passage, face à l’immensité du fleuve vers ses vents, vers ses gens, vers ses montagnes. »
Référence :
Regard sur l’héritage. L’Internationale de la sculpture : Saint-Jean-Port-Joli, 2004, p. 60.
Collections :
COFEC
Musée de la mémoire vivante (Photographe : Judith Douville)