« Brigitte Radecki est née en Allemagne. Elle immigre au Canada et c’est en 1976 qu’elle obtient son baccalauréat à la Faculté des Arts de l’Université Concordia de Montréal. Entre 1977 et 1983, Brigitte Radecki expose ses sculptures au Québec et en Angleterre. De plus, elle participe en 1980 au Symposium de Chicoutimi. Actuellement, Brigitte Radecki enseigne à l’Université Concordia à Montréal. […] [N.B. Texte rédigé en 1984] »
« [Son œuvre] évoque l’image métaphorique d’urnes géantes, assez grandes pour permettre à l’homme d’y entrer aisément; l’une d’elles est renversée, pour permettre à l’eau de s’y déverser. Les urnes se réfèrent à la poterie fabriquée par les Amérindiens dans le passé, ainsi qu’à la représentation symbolique plus universelle de la relation vase/corps/maison et sa référence attenante du rapport de l’homme à la nature.
L’approche de l’œuvre se fait frontalement, puisqu’elle utilise des moyens picturaux, telle la perspective. Il est cependant possible de l’explorer en espace/temps réel pour découvrir et ainsi corriger la faille perceptuelle, provoquée à l’approche. Autrement dit, la perception est secouée par une lecture ambigüe et changeante.
Brigitte Radecki aimerait que la « Nature morte à faille » soit l’esquisse intime d’un songe, dessinant à l’infini des scènes du passé, du présent et du futur. »
« À Saint-Jean-Port-Joli, j’ai choisi de travailler l’argile et le ciment renforcé pour donner l’illusion d’un moulage. Mes urnes géantes se réfèrent à la poterie fabriquée par les Amérindiens. Elles sont un rapport entre l’homme et la nature. »
Référence :
Corporation du Congrès international de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli 1984 (documentation interne).
Collection :
Est-Nord-Est, résidence d'artistes